HEIM

HEIM, en allemand, c’est le foyer ; c’est la racine de nombreux mots qui disent les multiples façons d’habiter le monde : Unheimlich, étrange, Geheimnis, le secret, Heimweh, le mal du pays… Ne jamais s’assoir sur ses certitudes, partager les vécus, instaurer des espaces d’échanges, inventer des traversées, c’est répondre à nos besoins d’aujourd’hui par d’autres moyens structurant nos perceptions. Afin de déployer nos imaginaires, nous inventons par oppositions, digressions, logiques invertébrées, l’usage d’allégories. Il s’agit de construire un archipel d’images et de mouvements hors d’un rationalisme strict. L’absurde nargue les réalités et des fictions apparaissent. La question de la dignité fait lieu d’explorations ; comment des corps figés, assignés, se déplacent-ils ? Les créations s’adaptent en tout lieu : black box, white space, un champs, un parvis…